Avant de sombrer dans un désespoir dû à la faiblesse des rendements des allocations classiques, les investisseurs devraient se tourner vers l'Asie. L'analyse de Peter de Coensel, CIO Fixed Income chez DPAM, qui se penche cette semaine sur les opportunités obligataires en Asie.
Jamais la déconnexion n'a semblé aussi profonde entre les marchés financiers et l'économie réelle qu'en 2020. Si l'année s'achève avec l'espoir de voir refluer une deuxième vague épidémique en Europe, continent le plus touché, l'épidémie continue à progresser dans le monde avec environ 4 millions de nouveaux cas recensés par semaine.
En supposant que les deux parties parviennent à s'entendre, le processus de ratification sera jalonné d'obstacles et l'après 1er janvier sera marqué par des bouleversements. Une appréciation durable des actions britanniques demeure toutefois envisageable l'an prochain.
D'après AG2R La Mondiale, nous devrions assister à une reprise graduelle de l'économie dans les mois qui viennent. En effet, selon Philippe Brossard, chef économiste et directeur de l'investissement responsable du groupe, « les avancées sur les vaccins contre le Coronavirus permettent d'entrevoir une sortie de crise dès 2021 avec une reprise en V ».
Avant de présenter les contours de nos perspectives (préliminaires) pour le marché actions en 2021, mettons d'abord en contexte les développements récents.