Les quelques iconoclastes qui entrevoyaient un retour de l'inflation il y a un an, lorsqu'il apparaissait que Banques
Centrales et Etats étaient prêts à faire (au sens propre) n'importe quoi pour sauver l'économie mondiale prise dans
la pandémie de Covid, sont devenus si ce n'est majoritaires, du moins beaucoup plus nombreux, qu'ils s'en
félicitent ou la redoutent.
Comme en témoigne la journée boursière du jeudi 18 mars, c'est la volatilité qui prime actuellement, en lien direct avec la volatilité sanitaire et économique.
À force de trop scruter le présent sur nos écrans, on en oublie parfois de regarder devant nous… Il est aisé du coup de se repasser le film à l'envers et de se dire que tout était écrit pour une remontée des taux...
Alors que le monde commence à sortir progressivement de la pandémie de COVID-19, l'hégémonie mondiale des États-Unis pourrait être menacée par la résurgence de la Chine, qui semble avoir été relativement peu touchée par le virus.
L'adoption d'un plan de relance de 1900 milliards de dollars par le Congrès américain la semaine dernière est un gage de la crédibilité diplomatique de Joe Biden, acquise au fil de sa longue expérience dans les coulisses du pouvoir. De nouveaux signes sont venus confirmer le regain de santé de l'économie américaine, comme en atteste la difficulté des petites et moyennes entreprises à pourvoir des emplois...