Après plusieurs mois de léthargie, l'Europe se réveille enfin. Les indicateurs de confiance (Sentix et ZEW), publiés un peu plus tôt dans le mois, montraient déjà le fort optimisme des agents économiques. Les indicateurs d'activité, publiés la semaine dernière pour le mois de mai, sont venus confirmer le fort redémarrage de la zone euro.
Dans le monde post-Covid, les autorités fiscales et monétaires ont adopté un régime de collaboration. Il est présent
aussi bien dans les économies développées que dans celles des marchés émergents. Si, dans ce contexte, les stratégies
monétaires correspondent à celles mises en œuvre dans un équilibre de Nash, alors leurs résultats pourraient être
optimaux et durables.
Les marchés continuent de s'interroger sur le nouveau cadre d'action adopté par la Réserve fédérale américaine, avec pour conséquence une déconnexion entre leurs anticipations et les projections de l'institution en matière de taux. La croissance de l'emploi aux États-Unis a ralenti de manière inattendue en avril.
Le mois d'avril a été l'occasion pour les indices boursiers d'effacer la crise du Covid-19 et de renouer avec leurs plus hauts niveaux d'il y a un an. Une nouvelle configuration de marchés se dessine. Comment se positionner dans ce contexte ?
L'économie américaine a continué de se redresser, renforçant encore l'optimisme des marchés. Les progrès en matière de vaccination et la limitation des infections au coronavirus ont alimenté ce renforcement. Selon les indices ISM, les prévisions des secteurs de l'industrie et des services ont augmenté à 61,3 et 59,0 points.