Envolée des matières premières,
pénuries, inflation, durcissement
annoncé des conditions monétaires
aux États-Unis, perturbations en
Chine, rebond de la Covid-19…
Les marchés actions n'ont été que
peu a ectés par ce foisonnement
d'inquiétudes et ont fait preuve
d'une remarquable résilience...
La crise Covid a ébranlé l'économie mondiale et c'est grâce aux actions sans précédent des gouvernements et des banques centrales que le pire a pu être évité. Le mode opératoire des banques centrales, une nouvelle fois sous le feu des projecteurs, a été marqué par cet épisode...
Depuis début octobre, cette mesure des anticipations à long terme est repassée au-dessus de 2,5%. Si ce mouvement se poursuit, il marquerait une rupture importante dans la psychologie des marchés, marquant la fin des craintes déflationnistes. L'analyse de Julien-Pierre Nouen, stratégiste chez Lazard Frères Gestion...
À Glasgow, les signataires de l'Accord de Paris devront revoir leur copie pour s'ajuster sur la trajectoire la plus basse possible et clairement en-dessous de 2°, car à cette température les dégâts seront potentiellement très importants, beaucoup plus que si cette température se calait effectivement sur 1,5° C. La nature n'est pas linéaire.
Nous n'attendons aucune annonce lors de la réunion de la Banque centrale européenne du 28 octobre. Comme indiqué précédemment, c'est en décembre que la BCE communiquera ses décisions concernant la réduction du volume d'achats d'actifs dans le cadre du PEPP et le lancement probable d'un nouveau programme.