Jerome Powell a trouvé un compromis satisfaisant et le ton juste. La FED va réduire
dès maintenant son programme d'achats mensuels d'actifs de telle sorte qu'il
parvienne à son terme mi 2022. En revanche, il n'est pas envisagé de resserrement
monétaire tant que l'économie américaine n'aura pas atteint le plein emploi.
Après la sortie rapide et impressionnante de la crise sanitaire dès le 2ème trimestre 2020, les statistiques chinoises sont depuis le début de l'année 2021 plutôt décevantes. Faut-il y voir un ralentissement « choisi » ou « subi » ? Cette interrogation apparaît légitime au regard de la communication récente des autorités...
Le S&P 500 a atteint un sommet en octobre, porté par les excellents résultats des entreprises au T3. Les actions ont pris de la hauteur malgré l'aplatissement et l'inversion de la courbe des rendements obligataires. Les facteurs macroéconomiques, et particulièrement les cours énergétiques et la conjoncture chinoise, pèsent toujours...
L'indice du coût de l'emploi a progressé de +1,3% en rythme non-annualisé au troisième trimestre, sa plus forte hausse depuis 2001, ce qui porte le glissement sur un an à +3,7%. Cet indicateur n'est publié que quatre fois par an mais il comporte plusieurs avantages par rapport au salaire horaire qui est publié tous les mois dans le rapport sur l'emploi.
Les décisions de politiques monétaires de la semaine dernière pourtant hawkish, ont eu un impact positif sur les marchés financiers. En effet, du côté de la Fed, les investisseurs s'attendaient déjà à l'annonce d'un tareping, soit la réduction des rachats d'actifs de 15 milliards de dollars par mois.