La panique a gagné les marchés financiers vendredi dernier à l'annonce du variant omicron. Le VIX a grimpé de 10 points pour terminer à 28 et le MOVE, indicateur de volatilité des obligations, a clôturé autour de 90. Le premier s'est donc éloigné de sa moyenne à 30 ans, située à 19,5, tandis que le second s'en est au contraire approché, sa moyenne étant de 90,75.
Nous pensons que l'année 2022 nécessitera la même agilité de la part des investisseurs, alors que le cycle économique mondial opère une transition – de la reprise post-pandémie vers une période de normalisation – à l'image des ‘mini-cycles' qui ont caractérisé les rebonds de l'activité depuis le début des années 1990.
Alors que les perspectives d'inflation sont à la hausse, Philippe Waechter, Directeur de la recherche macroéconomique, Stéphane Déo, Directeur de la stratégie marchés et Ibrahima Kobar, Directeur des gestions chez Ostrum AM, présentent leurs opinions sur les différents secteurs et classes d'actifs.
Alors que nous nous rapprochons de la fin d'année et que les investisseurs s'interrogent sur les perspectives d'investissement pour 2022, il peut être utile de revenir sur les principaux aléas du scénario de croissance. Dans cette phase de reprise atypique caractérisée par de forts déséquilibres, l'aléa sur les prévisions reste en effet élevé.
Le marché du pétrole a atteint un plus haut depuis octobre 2014 durant l'année 2021 et cela après avoir vu le prix du baril (sur une certaine échéance) tomber en territoire négatif durant l'année 2020.