Voici les principaux enseignements que nous livre 2021 : garder son cap dans un contexte de redémarrage exceptionnel ; avoir conscience que la transition vers zéro émission nette a débuté ; et refléter de manière adéquate ses convictions dans les portefeuilles.
Pas de changement dans le narratif des marchés, l'appétit pour le risque étant très lié à la volatilité entourant les actualités à propos d'Omicron, dans l'attente de plus de données sur le virus et l'efficacité du vaccin. Les autres grands sujets de préoccupation du marché tournent autour du tournant qui pourrait être opéré par la Fed et des valorisations tendues.
Les investisseurs s'engagent potentiellement à un niveau élevé de risque de crédit pour des rendements réels proches de 0 %. Cette liquidité abondante associée à un tel environnement de répression financière implique que le mécanisme de découverte des prix ne fonctionne pas comme c'était le cas auparavant...
L'arrivée du nouveau variant du Covid-19, appelé Omicron et découvert à la fin du mois de novembre, a déclenché des opérations de couverture sur les marchés. L'indice Stoxx a chuté de 5,5% par rapport au niveau record qu'il avait atteint le 17 novembre dernier, faisant diminuer la performance du mois de novembre à 2,7% en territoire négatif.
La publication avancée des chiffres d'inflation de la zone euro montre une nouvelle accélération de l'inflation. Le glissement annuel de l'indice global atteint 4,9%, dépassant ainsi les 4,1% du mois précédent et du sommet de juillet 2008. Les données de l'OCDE montrent qu'il s'agit du niveau d'inflation le plus élevé depuis le début des années 1990...