Dans notre dernière newsletter, nous nous concentrions sur la question de l'inflation. Alors que la hausse des prix s'établissait à des niveaux records depuis plusieurs décennies aux Etats-Unis, nous rappelions que les banques centrales travaillaient de concert avec les administrations de leur pays...
Pour 2022, nous confirmons notre opinion positive sur les actions, soutenues par une croissance mondiale supérieure à son potentiel de long terme, une politique monétaire globalement accommodante (malgré le resserrement monétaire de la Fed) et des rendements réels faibles.
Deux semaines seulement après le début de la nouvelle année, nous pensons que la Fed pourrait avoir un impact plus important qu'Omicron sur les prévisions pour 2022. Les obligations devraient souffrir, les actions moins.
L'inflation américaine a pulvérisé un nouveau record en progressant de 7% en variation annuelle, justifiant ainsi le caractère restrictif de la politique monétaire de la Fed. Cela étant, malgré un chiffre élevé avec une inflation qui bascule progressivement des biens vers les services, le dollar US a faibli et les taux d'intérêts ont légèrement baissé...
Nous restons sous-pondérés sur les obligations mondiales. La Réserve fédérale américaine a commencé son ajustement. Les chiffres de croissance économique restent très solides et l'inflation ne reculera que très progressivement.