Selon John Plassard de Mirabaud, même si l'élection d'Emmanuel Macron a déjà quelque peu été anticipée par les marchés financiers, nous pourrions assister à un apaisement de la tension sur la dette française, une réduction de l'écart entre le Bund et l'OAT et une remontée de la monnaie unique face au dollar...
Le début d'année a été compliqué.
La guerre en Ukraine a engendré
une envolée des matières
premières alors que les mesures
de restriction de circulation en
Chine pèsent à nouveau sur les
chaînes logistiques : résultat, plus
d'inflation et moins de croissance.
Les plus récentes publications économiques peuvent donner l'impression d'une résilience des économies face à la guerre en Ukraine et à la situation sanitaire en Asie. Cependant, nous pensons qu'il ne faut pas être complaisant, et ce à trois égards. D'abord, les indicateurs les plus avancés suggèrent...
Pour commencer la semaine, la banque mondiale a abaissé sa perspective de croissance mondiale pour 2022 à 3,2% contre 4,1% annoncé en janvier, du fait de la guerre en Ukraine, mais également des restrictions sévères qui se poursuivent en Chine face au Covid.
Après une période d'expérimentation qui, pour les banques centrales, a duré pendant 14 ans, Jerome Powell et Christine Lagarde préparent les marchés financiers à une phase de désintoxication. Elle leur permettra de recouvrer la santé et, en l'occurrence, d'appliquer aux cash flows futurs des entreprises, privées et publiques, un taux d'actualisation raisonnable...