Si ces chiffres ont poussé les investisseurs à anticiper une hausse de 100 bps des taux directeurs de la part de la Fed pour sa réunion de politique monétaire de la semaine prochaine (ce qui serait une première dans l'histoire de l'institution américaine), la tendance s'est radicalement inversée en fin de semaine...
Entre une inflation élevée, une récession imminente et la guerre russe en Ukraine qui semble interminable, les marchés boursiers et obligataires ont connu des difficultés au cours du premier semestre 2022.
Les facteurs à l'origine de la crise énergétique actuelle sont multiples. Les prix du pétrole resteront élevés, mais la chute de la demande induit également un risque baissier. Les pénuries de gaz qui se profilent en Europe constituent le principal risque pour notre scénario de croissance du PIB.
Les craintes de récession se sont intensifiées, en effet la confiance des entreprises et des consommateurs s'est détériorée, les données économiques se sont encore altérées, les prévisions économiques sont devenues plus pessimistes et l'approche des banques centrales en matière d'inflation a été plus dure que prévu.
Les craintes de récession se manifestent de toute part, à l'exception des prévisions de bénéfices des analystes. Est-ce une raison d'être optimiste ? Nous ne le pensons pas. L'analyse de Thomas Bucher, stratégiste actions chez DWS...