L'euro est soumis à d'énormes forces économiques qui pourraient tout autant être très positives pour la monnaie qu'être à l'origine d'une chute encore plus importante. L'analyse de Brad Tank, CIO Fixed Income & Ugo Lancioni, Head of Global Currency, Neuberger Berman...
L'espoir des investisseurs de voir la politique monétaire de la Fed devenir moins restrictive dès 2023 a été réduit à néant par les commentaires de Jerome Powell lors du symposium de Jackson Hole en fin de semaine dernière.
Les récentes données en provenance de Chine suggèrent que le pire est peut-être passé, même si la reprise semble encore fragile. En effet, les investissements en immobilisations, les ventes de détail et les indicateurs du crédit indiquent que les confinements ciblés et la grève des paiements hypothécaires continuent de peser sur l'économie chinoise.
Les investisseurs commencent à s'inquiéter des risques concernant l'économie, l'inflation ou encore la poursuite du resserrement des politiques monétaires mondiales et cela se voient sur l'évolution des marchés financiers.
Si l'on additionne tous les éléments, il peut être surprenant de lire que les marchés financiers ont connu une très bonne semaine ; les rendements des obligations d'État ont baissé (sauf pour la dette italienne qui, à 10 ans, n'était que de 4 pb plus élevée), les spreads de crédit se sont resserrés, les prix des matières premières ont augmenté...