Les investisseurs semblent avoir perdu confiance dans le Royaume-Uni : la panique des marchés le vendredi 23 septembre a été brutale et a été suivie d'une alerte du FMI sur le coûteux plan de soutien du gouvernement. Le manque de clarté dans la coordination des politiques fiscale et monétaire ainsi
qu'une conjoncture macroéconomique relativement dégradée sont à blâmer...
Depuis plus d'un an, l'Europe traverse une crise énergétique dont l'ampleur est comparable, si ce n'est supérieure, à celle du premier choc pétrolier de 1973. Les prix du gaz et de l'électricité sont désormais 15 à 20 fois supérieurs à leurs niveaux de 2019-2020.
Les directeurs d'achat allemands semblent s'attendre à un hiver difficile. Selon l'enquête, les nouvelles demandes dans le secteur industriel ont fortement diminué et se situent au niveau de la récession. La production s'est améliorée par rapport au mois précédent, mais reste en dessous d'un niveau satisfaisant.
Les nouvelles en provenance de Chine ont de quoi inquiéter les investisseurs. Alors qu'un rebond de l'activité était attendu en amont du grand rendez-vous politique que constitue le XXème Congrès national du Parti Communiste, les dernières données publiées plaident toutes pour une prolongation du ralentissement.
Pour que la dette publique reste supportable, le prochain gouvernement italien devra garantir la croissance. Cela pourrait être moins une question d'idéologie que de compétences administratives.