Un ralentissement de l'économie a naturellement des effets négatifs sur les marchés financiers. Cependant, il offre également des opportunités d'investissement, tant dans les sous-segments du marché des obligations dont la valeur est plus attractive que dans les entreprises faiblement valorisées mais présentant des cash-flows solides.
Si les situations et les drivers ne sont pas les mêmes, les mécanismes des marchés financiers eux ne changeront manifestement jamais… Et c'est un mois de janvier record que les marchés obligataires viennent de connaître, entraînés non pas par la réalité économique du moment, mais par des mouvements tout aussi erratiques que ceux que nous avions observés en 2022 dans l'autre sens…
Jason England, gérant de portefeuille chez Janus Henderson, explique pourquoi le marché pourrait se préparer à un coup dur si la Réserve fédérale (Fed) maintient une trajectoire de taux bien plus élevée que ce que prévoient de nombreux investisseurs.
Le regain d'optimisme observé sur les marchés depuis début janvier tient d'une part à la perception d'une activité mondiale plus résiliente que prévu et d'autre part à la fin prochaine de la hausse des taux d'intérêt. Cette vision plus positive reste toutefois fragile, et pourrait être provisoirement remise en cause par le discours des Banques Centrales.
Une croissance en berne et un environnement durablement plus inflationniste imposent une grande sélectivité de la part des investisseurs diversifiés sur les obligations comme sur les actions.