... si vous pensez que l'Allemagne, et plus généralement l'Europe, sont les grands perdants économiques dans ce contexte géopolitique marqué par le changement climatique et la crise énergétique. Si, toutefois, vous pensez que les entreprises européennes peuvent, grâce à leur capacité à se réinventer...
Les banques centrales s'engagent sur la voie d'un resserrement monétaire plus modéré après que des événements macroéconomiques majeurs sont survenus la semaine dernière. La diminution des prix de l'énergie et des biens est en effet en train de faire baisser l'inflation globale.
Nous pensons que le moment est venu de renforcer l'exposition aux stratégies « Value » ciblant les entreprises
de la région Asie-Pacifique afin de tirer parti de la réouverture de la Chine et de son rebond économique, d'un
dollar qui est probablement en train de flirter avec les sommets, du contexte structurel favorable dans cette
région et de la solidité des bases financières et budgétaires par rapport aux États-Unis et à l'Europe.
Le 2 février 2023, la Banque centrale européenne (BCE) a de nouveau relevé ses taux directeurs de 50 points de base (0,50%) et a confirmé qu'une hausse semblable devrait avoir lieu le 16 mars. Christine Lagarde a annoncé que la BCE « évaluera » ensuite la trajectoire de sa politique monétaire avant la réunion du 4 mai.
Les acteurs du marché semblent être beaucoup plus certains de savoir quels taux d'intérêt seront les plus appropriés que la BCE elle-même. Ulrike Kastens, économiste Europe chez DWS, tente d'expliquer pourquoi.