Sur les marchés financiers, le premier trimestre 2018 a connu des montagnes russes. Les risques d'une guerre commerciale sino-américaine et d'une remontée des taux se sont traduits par un retour de la volatilité. Malgré un contexte plus difficile, les opportunités persistent.
Les marchés actions viennent de regagner de 5 à 7 % depuis leurs plus bas niveaux de mars alors que la liste des risques potentiels est particulièrement dense : ralentissement du « momentum » macroéconomique, fin des politiques monétaires ultra accommodantes, guerre commerciale, tensions géopolitiques et hausse du pétrole, questions sur les GAFA, « twin déficits » américains…
Si les principaux indices actions se sont offerts (vendredi) une dernière séance dans le vert, les principales places boursières mondiales n'en ont pas moins connu un premier trimestre chahuté. Après un mois de janvier ayant porté les actions américaines au firmament, les corrections successives de février et mars amènent les indices américains à afficher des performances mitigées sur le premier trimestre.
Il suffit d'écouter les entreprises pour s'en convaincre. L'économie mondiale se définit davantage comme un puzzle de « marchés cibles » (avec une intensité concurrentielle plus ou moins marquée) plutôt que comme un planisphère évoluant au gré des cycles économiques traditionnels.
Depuis la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE) en
mars, l'institution a observé une forme de ralentissement ou de perte d'élan.
Un coup de mou qui correspond à un retour à la normale après une période
de forte croissance économique enregistrée en 2017, auquel s'ajoutent des
facteurs inattendus et temporaires (basses températures, grèves).