Entre 2010 et 2012, je croyais avec force et conviction à l'implosion de la zone Euro. C'était l'époque des plans de sauvetage grecs de mai 2010, juillet 2011-octobre 2011 par le FESF (Fonds européen de stabilité financière), ce qui revenait à solliciter la dette publique des états à concurrence de leur poids dans ce fonds (Allemagne pour 25% des montants empruntés, France pour 20%), donc à faire payer les contribuables.
Selon Kim Catechis, Head of Emerging Markets chez Martin Currie, une filiale de Legg Mason, l'abaissement des barrières douanières, l'amélioration des flux de capitaux, le développement des infrastructures, ou le renforcement des cadres institutionnels sont autant de moteurs essentiels au changement économique à long terme...
Combien ça coûte de sauver l'Italie ? Beaucoup. Mais alors vraiment beaucoup ! Imaginons néanmoins le scénario catastrophe (peu probable à notre avis) : l'Italie perd totalement l'accès au marché et ne peut plus emmètre de dette. Quels seraient alors ses besoins de financements ?
Le constat est très clair selon les premières estimations des chiffres de mai, ils témoignent d'une accélération de l'inflation globale après plusieurs mois de stabilité, preuve en est que la politique accommodante de la BCE porte ses fruits. L'analyse de Thomas Page-Lecuyer, Senior investment specialist, CPR AM.
Les marchés ont très vivement réagi à l'échec, ce week-end, des négociations censées donner naissance à la coalition qui gouvernerait l'Italie. On peut donc légitimement s'interroger sur la suite des événements ?