Investir aujourd'hui est souvent considéré comme étant une bataille entre des gérants de fonds traditionnels et des ETF avant-gardistes (exchange-traded funds, fonds négociés en Bourse). Cependant, ce raccourci entre la « gestion active » et la « gestion passive » n'aide pas les investisseurs.
Selon Claudio Arenas-Sanguineti, Gérant chez Vestathena, puisque les flux sortants des portefeuilles gérés activement sont importants et persistants, les gérants actifs doivent justifier plus que jamais leurs méthodes d'investissement et accentuer la robustesse de leur performance...
L'essor de l'investissement passif restera-t-il comme une glorieuse révolution ? Ou débouchera-t-il sur une insurrection violente ? Impossible de le savoir avec certitude. Mais une chose est sûre : si la réplication d'indices devient la forme d'investissement dominante, les conséquences économiques seront profondes.
Depuis plusieurs années, certains fournisseurs d'ETF se lancés dans une politique de prix bas menée notamment par Vanguard. Des investisseurs de renom, avaient ainsi conseillé aux épargnants désireux d'investir sur le S&P 500 de se positionner sur l'ETF de Vanguard en raison de ses frais particulièrement faibles.
Malik Haddouk, directeur de la gestion diversifiée chez CPR Asset Management, a recours aux ETF sur le marché des actions, des obligations mais aussi celui du crédit et des matières premières.