La chute récente des prix du pétrole reflète les pressions exercées par les membres de l'OPEP sur les producteurs non membres (segment des sables
bitumineux, essentiellement) pour les déstabiliser. Avec un baril entre 60 et 70 dollars, le prix est actuellement inférieur au prix d'équilibre budgétaire de
nombreux producteurs de l'OPEP.
Les choses se sont accélérées au niveau de la parité EURUSD en fin d'année face à la multiplication des
nouvelles négatives avec la persistance des pressions déflationnistes en zone euro renforçant l'appel à
une réaction de la BCE et le risque politique lié aux élections anticipées grecques apportant son lot
d'incertitudes.
Source, société d'investissement et fournisseur de premier plan
d'Exchange Traded Products (ETP, produits listés et négociés en Bourse), annonce le lancement d'une classe de part couverte en euros de son ETF Source S&P 500, qui s'élève à ce jour à 1,7 milliard de dollars.
La déconnection des politiques monétaires et des taux entre la zone euro, les ÉtatsUnis
et le Royaume-Uni, amène à considérer l'intérêt d'investissements obligataires
en devise dans une perspective d'amélioration des rendements.
Lorsque le baril de Brent avait atteint en juillet 2008 le niveau record de 145,40$, la crainte du « pic pétrolier » était sur toutes les bouches et de nombreux experts s'attendaient à un prix du baril qui puisse rapidement atteindre 200$. Six ans plus tard, ces prophéties ne se sont pas réalisées...