Que ce soient les obligations souveraines, corporates, financières ou les actions, tout grimpe pour atteindre l'an prochain un nouvel équilibre de rendement, sans doute encore plus serré qu'en 2019, puisque les liquidités sont encore largement supérieures et les taux sans risque des grandes zones d'influence encore inférieurs en moyenne…
Les investisseurs monétaires, notamment les trésoreries d'entreprises, l'ont bien intégré : l'amélioration des perspectives peut justifier l'arbitrage d'une partie de l'allocation en faveur de l'obligataire court.
Alors que certaines des préoccupations à court
terme se dissipent, nous pensons qu'il y a du soutien
à l'optimisme à plus long terme. L'analyse de Michael McEachern, MBA
Gérant de portefeuille & Responsable des marchés cotés chez Muzinich
Sur les marchés obligataires, la crise du coronavirus aura vu basculer les Etats-Unis dans le camp des taux d'intérêt nuls ou négatifs. Avec cette crise, on a assisté à une japonification des marchés obligataires en dollars comme c'est le cas en Europe depuis 2012 pour les investisseurs en euro.
Cette année 2020 avait pour le moment ceci de particulier qu'elle était plongée dans des anticipations, très violentes, d'une réalité à venir : la fin du monde en mars, le monde sauvé par les liquidités en avril, la reprise future en V puis en U puis en racine carrée puis en K, suivi par l'espoir d'un vaccin et la crainte de l'augmentation des disparités en tout genre avec, plus particulièrement sur l'univers obligataire, l'augmentation des défauts…