Rééchelonnement dans le temps la contrainte de liquidité, remise en cause les politiques monétaires favorisant l'aléa moral et achats sur le marché secondaire par le FESF, tels sont les temps forts d'un plan qui ne devrait pas affecter significativement les résultats nets comptables des banques mais plutôt se matérialiser par des pertes économiques étalées dans le temps
La dynamique des pays occidentaux est insuffisante puisque deux ans après la sortie de la récession, les économies apparaissent encore incapables de mettre en place une trajectoire de croissance robuste et autonome.
Ce que le plan de sauvetage a permis de faire est d'aider à créer un « coupe-feu » afin d'éviter un effet de contagion à l'ensemble de la zone euro…
Ce phénomène correspond au passage brutal d'un équilibre économique et financier à un autre sans justification par les fondamentaux macroéconomiques mais plutot une modification des anticipations des marchés.
A l'image de ceux de juillet 2010, les résultats de stress tests publiés le 15 juillet 2011 par L'autorité bancaire européenne n'intègrent pas une réelle évaluation de la dimension systémique des crises de marché. Ce qui nuit à leur crédibilité