Depuis le début de l'année, le mouvement de hausse des taux impacte négativement la valeur des titres sur les
marchés obligataires. Naturellement, ce repli est plus prononcé pour les titres de maturité longue que pour les titres
de maturité courte (principe de la sensibilité des obligations).
Le sentiment d'aversion au risque a repris cette semaine et le catalyseur reste… la hausse des taux des obligations d'État ! La mécanique est la suivante : A mesure que les taux des obligations d'État augmentent, les investisseurs se tournent vers la préservation du capital, ce qui réduit l'exposition aux placements les plus touchés par la hausse des taux des obligations d'État.
Mark Nash, Responsable des alternatifs obligataires et Huw Davies, Assistant en gestion de fonds, Fixed Income chez Jupiter AM, évaluent les perspectives de croissance mondiale dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées, de hausse de l'inflation et des taux d'intérêt et de politique zéro-Covid en Chine.
La menace d'un arrêt des achats d'actifs et de remontées des taux d'intérêt de la BCE est finalement passée à exécution cette semaine avec une communication de Mme Lagarde nettement plus agressive que jusqu'alors sur ses intentions en matière de lutte contre l'inflation...
Quelle gageure que de réaliser des hebdos financiers dans un monde à la fois aussi figé et mouvant que celui dans lequel nous évoluons actuellement. Un paradoxe me direz-vous puisqu'on peut difficilement être à la fois figé et mouvant… Et pourtant…