Face aux incertitudes, le réflexe est souvent d'aller chercher des pistes de
réponses sur ce que nous renvoient les anticipations des marchés financiers,
en particulier les actifs les plus longs, moins soumis à l'interventionnisme
monétaire et réputés plus efficients. Or, il se passe des choses sur ces derniers.
Si nous avons jusqu'à présent plébiscité les obligations bancaires dans cette crise, il conviendra donc aujourd'hui de signaler les statistiques publiées cette semaine par la BCE, démontrant que la rentabilité des banques s'est avérée nulle au second trimestre 2020.
Au vu de la faiblesse apparente de leurs performances les obligations font piètre figure lorsqu'elles sont comparées aux actions. A l'horizon d'un siècle ou davantage, l'existence de la prime de risque des actions est bien établie, à cette condition près, qu'elle exige une présence ininterrompue sur le marché.
Carmignac annonce le lancement de Carmignac Credit 2025, un Fonds à échéance fixe, mettant en œuvre une stratégie de portage d'émetteurs privés ou publics. Carmignac Credit 2025 cherche à valoriser le portefeuille sur un horizon de 5 ans avec un objectif de performance annualisée cible...
Si le taux de défaut des entreprises reste relativement faible, notamment en Europe, une nouvelle dégradation du contexte économique et sanitaire pourrait engendrer un déclassement massif des émetteurs en « high yield ». Une situation qui présente des risques mais aussi des opportunités. L'analyse de David Diwan, CFA, gérant de portefeuille senior chez Edmond de Rothschild.