Les écarts de crédit sur les obligations d'entreprises de qualité se sont considérablement resserrés lorsque les banques centrales ont élargi leur univers d'achat d'obligations pour lutter contre la crise de Covid-19. En fait, le niveau de dispersion est tombé en dessous de la moyenne pendant les périodes d'expansion économique.
La chasse au rendement a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 ou, plus précisément, par la réponse politique à la pandémie. Les taux
d'intérêt ont chuté à des planchers historiques dans de nombreux pays développés, et les gouvernements ont dépensé des montants faramineux
afin de protéger les économies pendant la crise déclenchée par la COVID-19.
Durant cette année dominée par l'actualité Covid-19, les investisseurs et les émetteurs d'obligations municipales n'ont pas été épargnés par les montagnes russes traversées par le marché dans le sillage de la pandémie.
L'affluence des « Anges déchus » a modifié la composition du marché du haut rendement européen. Quelle approche adopter pour aborder ce nouvel environnement ? L'analyse d'Angelina Chueh, Senior Client Portfolio Manager, Columbia Threadneedle Investments
Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux titres obligataires de catégorie « investment grade » ont été rétrogradés en « high yield » par les agences de notation. Pour autant, les perspectives ne sont pas aussi sombres qu'attendu pour ces « anges déchus ».