Mark Nash, Responsable des alternatifs obligataires et Huw Davies, Assistant en gestion de fonds, Fixed Income chez Jupiter AM, évaluent les perspectives de croissance mondiale dans un contexte de tensions géopolitiques exacerbées, de hausse de l'inflation et des taux d'intérêt et de politique zéro-Covid en Chine.
La menace d'un arrêt des achats d'actifs et de remontées des taux d'intérêt de la BCE est finalement passée à exécution cette semaine avec une communication de Mme Lagarde nettement plus agressive que jusqu'alors sur ses intentions en matière de lutte contre l'inflation...
Quelle gageure que de réaliser des hebdos financiers dans un monde à la fois aussi figé et mouvant que celui dans lequel nous évoluons actuellement. Un paradoxe me direz-vous puisqu'on peut difficilement être à la fois figé et mouvant… Et pourtant…
L'Eurosystème a été de loin le plus gros acheteur de dette italienne ces dernières années et l'arrêt prochain des politiques d'achats massifs de titres de la BCE pose à nouveau la question de la soutenabilité de la dette publique italienne. Pour autant, la BCE ne peut pas se permettre une nouvelle « crise de la zone euro »
Seth Meyer et Tom Ross, gérants obligataires chez Janus Henderson, constatent le soutien offert par la faiblesse de l'offre du marché primaire (les nouvelles émissions) d'obligations high yield, alors que la classe d'actifs est confrontée à des inquiétudes concernant l'inflation et la croissance.