A fin janvier 2021, le fonds CPR Invest - Global Disruptive Opportunities, fonds sur le thème de la disruption, a atteint les 5 milliards d'euros d'encours. Grâce à ses belles performances durant la crise, les investisseurs ont afflué, convaincus par la capacité des valeurs sous-jacentes au fonds, à générer de la croissance à long terme.
Les formes de monnaie tendent à changer : les moyens de paiement électroniques sont de plus en plus utilisés, au détriment des paiements en espèces. Certains pays se dirigent ainsi vers des sociétés sans « cash ». Par ailleurs, il est de plus en probable que des monnaies « digitales », émises par les banques centrales, voient le jour sur les années à venir.
Tant qu'un certain nombre d'entreprises réglementées considèrent le marché du carbone comme une politique de réglementation crédible pour l'avenir, cela leur suffit pour qu'elles réduisent leur intensité carbone. L'engagement politique apparaît comme clé dans l'efficacité du dispositif.
Les crises économiques sont souvent des moments de rupture. Certains modèles, à bout de souffle, périclitent. A contrario, de nouvelles tendances, précédemment vantées comme celles du futur, émergent enfin. Surtout, les crises fournissent leurs lots de nouveaux « récits » permettant à la population, aux dirigeants et aux investisseurs d'envisager leurs actions sous un prisme nouveau.
Si je me réjouis que la dimension environnementale soit désormais ancrée dans les habitudes des investisseurs, je veux affirmer l'importance équivalente que doit revêtir le S de l'ESG et le leadership que doit prendre, sur ce point comme sur le climat, la place financière de Paris dans son rôle de promoteur actif et précurseur de la finance responsable.