Le second semestre 2015 a été caractérisé par une résurgence de la
volatilité. Les spreads se sont sensiblement écartés en août, en
septembre et plus récemment en décembre en raison notamment des
craintes croissantes concernant les conséquences du ralentissement
économique de la Chine et de la baisse des prix du pétrole.
Afin de favoriser la croissance économique, la Banque centrale européenne doit stimuler le marché de la titrisation. L'amélioration de la transparence, l'assainissement des bilans des banques et le renforcement de la réglementation devraient permettre au marché de la titrisation d'offrir aux investisseurs des opportunités de rendement attractives.
Selon Jean-Thomas Heissat, CIIA, Spécialiste produits chez CPR AM, si l'environnement à court terme ne plaide pas nécessairement pour renforcer (voire maintenir) les positions sur actifs risqués, l'exposition au crédit et notamment via les les indices CDS, prend en revanche tout son sens dans une optique de moyen-long terme…
En théorie, on devrait s'attendre à ce que la prime de CDS d'une obligation périphérique de la zone euro soit
identique au spread entre le rendement de cette obligation et celui d'une obligation sans risque (en l'occurrence le
bund), autrement dit que la base soit à peu près nulle, ou en tout cas très faible.
Selon Muzinich & Co, à l'instar de la baisse observée au début de l'été, cette correction s'explique essentiellement par des facteurs techniques et non par les fondamentaux du marché. Sur le front des facteurs techniques, les deux principales sources de faiblesse proviennent d'une hausse de l'offre d'obligations suite à la reprise du marché primaire et, dans une moindre mesure, au départ de Bill Gross de PIMCO.