« Il vaut mieux avoir à peu près raison que précisément tort ». Même si cette phrase, attribuée à John Maynard Keynes, a été prononcée bien avant que le terme ESG (Environnement, Social et Gouvernance) n'existe, elle résume bien certains des excès présents dans l'écosystème ESG.
Comme pour les banques lors de la crise financière de 2008, la question se pose donc : pourquoi un émetteur ne conserverait-il pas, à perpétuité, ou du moins tant que les taux ne rebaissent pas massivement, cette source de financement à bon compte ? Le ratio économie de coût / insatisfaction des agences de notation et des investisseurs ne peut-il pas être très favorable pour une entreprise ?
Notre monde est en train de changer et l'économie mondiale est à un point d'inflexion. La montée des tensions géopolitiques, marquée par la guerre en Ukraine, a poussé les prix de l'énergie à des niveaux sans précédent, ce qui alimente un choc inflationniste menaçant à la fois les consommateurs et l'industrie.
Selon Nick Payne, responsable des investissements pour l'équipe Jupiter Global Emerging Markets Funds, la domination de la Chine en tant que principal pôle manufacturier international pourrait toucher à sa fin, alors que les changements politiques et économiques favorisent l'Inde, son grand rival.
Malgré la mise en place d'un plafonnement des prix du gaz naturel, l'Allemagne devrait connaître de nouvelles hausses du taux d'inflation. Aux États-Unis, les prévisions de prix des directeurs d'achat deviennent plus optimistes, un signe positif.