L'année 2022 a été une année difficile pour les actions européennes qui ont baissé sur fond d'incertitudes macroéconomiques liées à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, aux restrictions sanitaires en Chine et aux politiques de resserrement monétaires des banques centrales. Les hausses de coûts et les tensions dans les chaines d'approvisionnements ont pesé sur les marges des entreprises.
Les risques géopolitiques sont de retour avec le premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine, le retrait de la Russie de l'accord nucléaire START et les ballons chinois au-dessus des États-Unis. Les valeurs de défense ont fortement surperformé les marchés boursiers en chute libre l'année dernière...
Les agrégats monétaires peuvent contribuer à accroître la fiabilité des prévisions d'inflation. Il est agréable de voir que de telles idées font enfin leur chemin, mais il ne faut pas non plus se laisser emporter. L'analyse de Johannes Müller, responsable de la recherche macroéconomique chez DWS...
Demain marquera l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Pourtant, sur les marchés boursiers, le conflit ne joue plus aucun rôle, malgré les souffrances incommensurables des soldats et des civils dans les deux camps. En effet, le problème d'un éventuel effondrement de l'approvisionnement en matières premières en Europe a été largement résolu.
L'expérience que nous avons acquise au cours de dizaines d'années d'investissement quantitatif nous donne à penser que l'avenir nous sourit. Une des nombreuses leçons que nous avons apprises au cours de ces années est qu'une approche gagnante à long terme a parfois des airs de montagnes russes à court terme.