En préambule, il convient de rester très humble dans l'estimation des conséquences économiques de la guerre en Ukraine. En effet, les impacts dépendent pour une large mesure de l'évolution du prix des matières premières, très volatiles, et de la situation géopolitique, elle-même très incertaine.
Alors que le conflit ukrainien ne montre, pour le moment, aucun signe d'accalmie, les marchés financiers semblent s'y être déjà habitués et avoir retrouvé leur traditionnel biais d'optimisme, se concentrant probablement plus sur les promesses politiques de négociation et autres cessez-le-feu que sur la réalité du terrain qui chaque jour apporte son lot de bombardements, décès et réfugiés.
Cette semaine, le S&P 500 a réalisé son plus grand bond en 3 jours depuis l'élection de Biden en novembre 2020. L'indice est maintenant plus élevé qu'il ne l'était le 18 février, dernière séance de marché avant la prise de parole de Poutine qui a déclenché la guerre.
L'exubérance des investisseurs observée en janvier s'est amplifiée en février alors que la collecte des ETF au niveau mondial a progressé de 80,4 Mds€ contre 68,2 Mds€ au cours du mois précédent.
La société berlinoise Catella Residential Investment Management (CRIM) lance le premier fonds résidentiel à impact « à énergie positive » au monde. Il investira un montant prévu de 500 millions d'euros dans l'acquisition de tours Elithis conçues pour produire plus d'énergie que le bâtiment et les locataires n'en consomment.