Avec une zone euro confrontée à une montée de l'inflation qui s'accompagne, par ailleurs d'écarts importants entre les États membres, la BCE a décidé de relever ses taux directeurs de 75 points de base. À l'exception d'un ajustement technique en 1999, au moment de la création de l'euro, jamais la BCE n'avait procédé à un tel relèvement.
La FED et la BCE ont douché l'espoir des investisseurs qui avait alimenté un beau rallye estival des actions et des taux. Leur priorité est clairement la lutte contre l'inflation, quitte à sacrifier la croissance. Que nous réserve l'automne traditionnellement moins porteur pour les marchés financiers ? La croissance globale continue à ralentir. Les politiques monétaires devraient se durcir davantage...
Norges Bank Investment Management a signé des accords pour acquérir une participation de 65% dans deux immeubles : VoltAir, un nouvel immeuble à usage mixte situé Voltairstrasse 8-10 à Berlin, et 86 boulevard Haussmann, un immeuble de bureaux au centre de Paris.
Ainsi, sur Croissance Réactive, nous avons fait preuve d'une grande flexibilité, en passant de 35% d'exposition actions à 8% fin août.
En août, l'inflation a atteint 9,1% sur 12 mois en zone euro. Sur les marchés obligataires, ce mouvement initié au T4 2021 a entraîné une hausse des taux par anticipation d'un durcissement monétaire. Le taux de l'OAT française à 10 ans est ainsi repassé au-dessus de 2% fin août. Or, lorsque les taux montent, la valeur des obligations en circulation baisse.