Selon Michel Prouteau, Partner chez Pareto Asset management, dans ce contexte de marché, les atouts des obligations scandinaves au sein d'une allocation fixed-income sont nombreux. D´abord, elles apportent de la diversification géographique. Ce brusque mouvement de taux ne trouve pas son origine, hélas, dans la zone euro...
Nous avons renforcé notre position pro-cyclique sur un horizon tactique car l'activité économique devrait connaître une reprise accélérée courant 2021 et jusqu'à la fin de l'année. En conséquence, nous surpondérons les actions du Royaume-Uni et revoyons à la hausse celles de la zone euro, que nous portons à « neutre ».
Les actions restent toujours les meilleurs investissements financiers à long terme dans le monde, devant les obligations et les bons du Trésor. Au cours des 121 dernières années, les actions mondiales ont dégagé un rendement réel annualisé de 5,3% en USD, contre 2,1% pour les obligations et 0,8% pour les bons du Trésor.
Anxiété est un mot bien faible pour décrire la panique qui s'est emparée des marchés obligataires internationaux la semaine dernière. L'élément déclencheur a apparemment été le mauvais résultat des adjudications des bons du Trésor américain à 7 ans : les investisseurs se sont vus octroyer un taux de 1,195% alors que l'UST 7 ans se négociait à 1,15%...
La détente sur les marchés et le retour à une certaine normalité alimentent à nouveau la thématique des rachats d'actions (share buy back). On ne compte plus les entreprises qui font des annonces à ce sujet : Berkshire Hathaway, Julius Baer ou encore Procter & Gamble, l'année a démarré en trombe pour cette
thématique cruciale...