Envolée des matières premières,
pénuries, inflation, durcissement
annoncé des conditions monétaires
aux États-Unis, perturbations en
Chine, rebond de la Covid-19…
Les marchés actions n'ont été que
peu a ectés par ce foisonnement
d'inquiétudes et ont fait preuve
d'une remarquable résilience...
Le fort rebond de l'activité économique après le choc de 2020 ne peut être que favorable à l'immobilier tertiaire et donc à la pierre-papier. Après avoir démontré leur résilience en 2020 et confirmé leur statut de placement refuge, les SCPI devraient continuer à délivrer des performances attractives...
Où est l'erreur ? Face à une croissance qui faiblit en Chine, les investisseurs s'attendent à ce que la banque centrale chinoise baisse ses taux. Aux États Unis, la Fed est extrêmement prudente et retarde la réduction des achats d'actifs car nous ne sommes pas revenus au plein emploi. Tandis qu'en Europe, on évoque encore des taux négatifs pour l'éternité.
À Glasgow, les signataires de l'Accord de Paris devront revoir leur copie pour s'ajuster sur la trajectoire la plus basse possible et clairement en-dessous de 2°, car à cette température les dégâts seront potentiellement très importants, beaucoup plus que si cette température se calait effectivement sur 1,5° C. La nature n'est pas linéaire.
Contrairement à 2020 ou à début 2021 durant lesquels l'ensemble des discours étaient rassurants et volontaires, ce sont donc plutôt des tentatives de dialectique sibyllines, voire des sophismes, que l'on lit ou entend, chacun tentant de prouver qu'il a la situation en main, en n'ayant toutefois que peu de certitude sur les chiffres et les résultats concrets.