Nous voyons peu de valeur dans les obligations d'Etat de la zone euro et des autres marchés développés. En outre, les obligations indexées sur l'inflation, survalorisées, n'offriront probablement pas de rendements intéressants et ne parviendront certainement pas à renouveler le rendement de 6 à 7% qu'elles enregistrent depuis le début de l'année.
L'une des « règles d'or » de l'investissement consiste à répartir le capital sur différents titres ou plusieurs classes d'actifs, comme les actions et les obligations, afin de réduire le risque. Le fait que cette diversification continue de fonctionner en principe a encore été démontré pas plus tard que lors de la crise du coronavirus, au printemps 2020, lorsque la tension était à son comble.
Numéro un mondial de la gestion de fortune, UBS voit en 2022 une année de découverte qui brossera les traits de la nouvelle « normalité », après deux ans ponctués par les confinements et par les réouvertures. L'année 2022 devrait montrer deux visages : tout d'abord, des taux de croissance économique et d'inflation élevés, puis une dynamique plus modérée sur ces deux fronts...
C'est un sujet sur lequel je reviens souvent, car il m'intrigue et me fascine : le 60/40. On a en effet coutume
de dire qu'un investissement 60/40 (60% actions, 40% obligations) n'est plus d'actualité depuis plusieurs
années et qu'un investissement « dynamique » est plus rémunérateur. Cependant cette « ancienne méthode » a fait recette jusqu'à l'année dernière mais sous-performe depuis...
Il n'y a pas un jour sans qu'on ne parle de réduction d'achat d'actifs ou de tapering. Si la semaine prochaine marquera officiellement le début de cette normalisation monétaire aux États-Unis, il subsiste des doutes concernant l'évolution de plusieurs actifs dont les indices boursiers, les devises ou encore les rendements des Treasuries...