L'arrivée du nouveau variant du Covid-19, appelé Omicron et découvert à la fin du mois de novembre, a déclenché des opérations de couverture sur les marchés. L'indice Stoxx a chuté de 5,5% par rapport au niveau record qu'il avait atteint le 17 novembre dernier, faisant diminuer la performance du mois de novembre à 2,7% en territoire négatif.
La croissance mondiale ne devrait pas être trop affectée par la cinquième vague en cours. L'attention des investisseurs devrait plutôt se porter sur l'inflation, appelée à durer plus longtemps que prévu, mais qui pourrait refluer à partir de la mi 2022.
Dans le sillage d'Omicron, les marchés ont immédiatement dévissé en raison de la faible liquidité. L'UE a annoncé la fermeture des frontières et l'annulation de tous les vols en provenance d'Afrique australe, et les interdictions de voyager se sont rapidement poursuivies dans divers pays. Alors, que signifie ce dernier développement pour les investisseurs obligataires et à quoi doivent-ils faire attention ?
À l'aube de la troisième année de la pandémie, il est désormais possible de scénariser les comportements des marchés face aux mauvaises nouvelles. Aux investisseurs perspicaces de flairer les opportunités…
La panique a gagné les marchés financiers vendredi dernier à l'annonce du variant omicron. Le VIX a grimpé de 10 points pour terminer à 28 et le MOVE, indicateur de volatilité des obligations, a clôturé autour de 90. Le premier s'est donc éloigné de sa moyenne à 30 ans, située à 19,5, tandis que le second s'en est au contraire approché, sa moyenne étant de 90,75.