Le marché actions a subi un réajustement brutal au cours du premier semestre. Après une période de remaniement des dirigeants et de resserrement des multiples, nous restons convaincus que la croissance durable des bénéfices à long terme sera le moteur de la valorisation des entreprises.
Après un mouvement important de vente sur les marchés du crédit, les rendements ont atteint des niveaux qui, selon nous, devraient protéger les investisseurs de la volatilité future tout en offrant un revenu attractif.
Comme pour les banques lors de la crise financière de 2008, la question se pose donc : pourquoi un émetteur ne conserverait-il pas, à perpétuité, ou du moins tant que les taux ne rebaissent pas massivement, cette source de financement à bon compte ? Le ratio économie de coût / insatisfaction des agences de notation et des investisseurs ne peut-il pas être très favorable pour une entreprise ?
Selon Nick Payne, responsable des investissements pour l'équipe Jupiter Global Emerging Markets Funds, la domination de la Chine en tant que principal pôle manufacturier international pourrait toucher à sa fin, alors que les changements politiques et économiques favorisent l'Inde, son grand rival.
Malgré la mise en place d'un plafonnement des prix du gaz naturel, l'Allemagne devrait connaître de nouvelles hausses du taux d'inflation. Aux États-Unis, les prévisions de prix des directeurs d'achat deviennent plus optimistes, un signe positif.