La situation actuelle est encourageante, l'inflation reflue et l'activité faiblit graduellement sans pour autant entraîner de véritable récession. Les banques centrales ont arrêté d'augmenter leurs taux directeurs et les observateurs anticipent déjà leur reflux. L'espoir d'un moindre coût du crédit a déclenché un regain d'intérêt pour les actions...
Alors que les indices boursiers enchainent les séances de hausses sans quasiment faire de pause, les matières premières ne partagent pas le même optimisme.
Alors que les spreads se sont resserrés dans la périphérie de l'Europe, cette tendance pourrait se maintenir dans le cas d'un ralentissement économique sans récession.
Il ne faisait pas bon d'être short en novembre. La quasi-totalité des classes d'actifs, à l'exception notable des matières premières, finit sur des performances qu'on pourrait qualifier de spectaculaires. La cause ? La mort du « higher for longer » et l'intégration par les investisseurs d'une baisse des taux directeurs de plus en plus rapprochée.
Noël est arrivé plus tôt que prévue cette année pour les investisseurs. Novembre restera probablement dans l'histoire comme l'un des meilleurs mois pour les investisseurs. Les rendements des obligations d'État ont été considérablement plus bas, les spreads de crédit des entreprises se sont fortement resserrés, le dollar américain s'est affaibli...