Alors que s'approche la fin d'année, les marchés de crédit s'apprêtent à fermer la parenthèse d'une période éprouvante en retrouvant, sur quasiment tous les segments obligataires leurs niveaux de janvier, à la faveur des dernières nouvelles de cette semaine : une saison de publication sans surprise majeure, une élection américaine se terminant sans trop d'incertitude et l'espoir d'un vaccin.
D'ici le moment où les vaccins permettront un retour à la normale, l'économie va continuer d'évoluer en régime de confinement plus ou moins fort, c'est-à-dire nettement en dessous du potentiel d'activité économique. Ceci peut
par moment inquiéter les marchés. Dans ce contexte, le soutien de la puissance publique va rester important pour préserver les capacités de production...
La victoire des démocrates aux élections américaines, sans le contrôle du Sénat à ce stade, conforte pour le moment les tendances actuelles du marché telles que la recherche de rendement et la hausse des actions Growth.
S'il y a une question qui taraude l'esprit des investisseurs ces derniers jours, c'est bien celle de savoir si la
rotation sectorielle (des valeurs de croissance, vers les valeurs « Values ») à laquelle nous assistons depuis
l'annonce de l'imminente arrivée d'un vaccin contre le coronavirus va se poursuivre. En effet, le mouvement a
une nouvelle fois été brutal et rapide prenant de cours la majeure partie des analystes. Synthèse et analyse.
Le graphique montre que la proportion de pertes récupérées en 2020 varie massivement selon les catégories d'actifs. Là où les actions de croissance ont déjà atteint de nouveaux sommets, les devises des marchés émergents, le pétrole et les actions de valeur ont encore un long chemin à parcourir.