L'objectif de distanciation sociale destiné à ralentir la propagation du coronavirus par rapport aux capacités hospitalières d'urgence se traduit par l'activation d'une mise en quarantaine au sein des principaux pays européens et des Etats-Unis. Ces derniers développements ont provoqué une modification des perspectives de l'économie...
Moins 30 % sur les bourses mondiales et ce ne serait pas un problème mais la vie normale des marchés et du risque qui leur est assorti. Pas de raison de s'inquiéter, donc, mais plutôt le temps de commencer à se positionner pour la hausse future des actions, laquelle, on nous garantit, sera spectaculaire avec des valorisations au plus bas depuis 2008. Il y a au moins trois raisons pour lesquelles nous pensons que cette stratégie n'est pas appropriée à la situation présente.
Les marchés financiers n'ont pas attendu que l'OMS déclare que la menace d'une pandémie de Coronavirus était « devenue très réelle » pour plonger. Depuis le 20 février dernier, après les révisions à la hausse du nombre de cas de Coronavirus identifiés dans la province de Hubei, les corrections boursières se sont succédées.
Dans notre précédente édition, nous avions qualifié le Coronavirus
de « Cygne noir » précisant que son expansion était imprédictible
et que ses conséquences n'étaient pas estimables.
Une adaptation de la célèbre formule de l'ancien président de la République Jacques Chirac, en langage plus châtié et centré sur les marchés financiers, pourrait illustrer les évènements de ce week-end, où une escalade géopolitique sur le pétrole est venue se greffer à la crise sanitaire du coronavirus.