Pour les marchés actions, après la forte hausse des actions en mars, nous anticipons à court terme une correction du marché, en raison des perspectives économiques et des projections de bénéfices des entreprises ; mais aussi du risque d'une seconde vague de l'épidémie si les nouvelles restrictions sociales ne sont pas appliquées efficacement...
Les risques sont équilibrés et nous maintenons la neutralité sur les principales classes d'actifs. L'économie mondiale redécolle et la Chine a retrouvé un niveau d'activité normal. Toutefois, les pertes d'emploi colossales et la dégradation du bilan des entreprises pèseront sur l'activité durant de nombreux trimestres.
Le « risk parity » est une méthode de gestion où le portefeuille est construit en prenant en compte la volatilité de chaque classe d'actif. Imaginons un portefeuille très simple, qui comporte seulement une poche actions et une poche taux : si la volatilité des actions est double de celle des taux, ce portefeuille comportera deux fois plus de produits de taux.
La volatilité des marchés financiers a fortement rebondi depuis le début de l'année, sur fond de crise sanitaire et économique. A fin mai, grandes et petites valeurs européennes baissent d'environ 13-14%, avec cependant une nette amélioration de la performance relative de ces dernières sur les récentes semaines.
Lorsque l'on pense aux secteurs qui ont été frappés de plein fouet par le coronavirus on pense au secteur des services (restaurants, hôtels ou encore aéronautique), mais aussi (et surtout ?) au secteur du luxe déjà mis à
mal par la baisse « naturelle » de la croissance chinoise, les tensions commerciales sino-américaines et les protestations à Hong-Kong.