Fin février, à l'orée du vote d'un troisième plan de soutien américain d'une ampleur inédite, les taux américains à 10 ans ont retrouvé leur niveau précédent la crise du Covid, autour de 1,5%. Bonne nouvelle ? Pas pour les actions, qui fléchissent à cette nouvelle, en particulier le Nasdaq.
Pour la première fois depuis la crise financière mondiale, les anticipations d'inflation aux Etats-Unis (mesurées par les points morts à cinq ans) ont dépassé les prévisions à plus long terme (points morts à cinq ans dans cinq ans). Même si leur avance est minime à l'heure actuelle, elle indique que les investisseurs commencent à envisager un retour de l'inflation à moyen terme.
Pour générer de l'alpha sur les marchés financiers, savoir détecter les entreprises en capacité de générer une croissance autonome et d'augmenter leur marché adressable est aujourd'hui devenu un impératif. Le recours à la notion de « sphère » transversale constitue, à cet égard, un outil indispensable pour y parvenir.
Depuis son creux de mars dernier, après la crise liée au coronavirus, le S&P 500 a connu une progression de plus de 80%. À part une brève baisse en septembre et en octobre 2020, la hausse s'est poursuivie plus ou moins sur le même rythme effréné. Cependant, la même question revient toujours et encore...
Dans un contexte fortement perturbé par la crise sanitaire, le marché boursier japonais s'en est plutôt bien sorti en 2020, surperformant même les actions de la zone Euro. L'analyse de Sophie Ginisty, Gérant-Analyste chez VEGA Investment Managers....