L'une des « règles d'or » de l'investissement consiste à répartir le capital sur différents titres ou plusieurs classes d'actifs, comme les actions et les obligations, afin de réduire le risque. Le fait que cette diversification continue de fonctionner en principe a encore été démontré pas plus tard que lors de la crise du coronavirus, au printemps 2020, lorsque la tension était à son comble.
Si l'indice parisien a progressé de plus de 25% depuis le 1er janvier, les résultats des entreprises ont été revus en hausse de 30% pour l'année en cours et de 20% pour l'an prochain. Or, tant que les anticipations sur les taux longs ne progressent pas, le contexte actuel plaide toujours en faveur des marchés actions...
Le S&P 500 a atteint un sommet en octobre, porté par les excellents résultats des entreprises au T3. Les actions ont pris de la hauteur malgré l'aplatissement et l'inversion de la courbe des rendements obligataires. Les facteurs macroéconomiques, et particulièrement les cours énergétiques et la conjoncture chinoise, pèsent toujours...
La confiance des marchés s'est renforcée durant le mois octobre, les investisseurs pressentant le début d'une très bonne saison des résultats. Et en effet la publication des résultats du troisième trimestre a démarré sur les chapeaux de roue, les banques ont de fait annoncé des bénéfices nettement supérieurs aux prévisions.
Si nous avons été l'une des premières institutions à annoncer que
l'inflation ne durerait pas seulement 6 à 9 mois (comme l'avait annoncé la BCE et la Fed notamment) mais
plus longtemps (la fameuse notion de « transitoire qui dure »), se pose cependant la question de savoir quelle
est la relation entre l'inflation et le marché des actions. Synthèse et analyse.