C'est un sujet sur lequel je reviens souvent, car il m'intrigue et me fascine : le 60/40. On a en effet coutume de dire qu'un investissement 60/40 (60% obligations, 40% actions) n'est plus d'actualité depuis plusieurs
années et qu'un investissement « dynamique » est plus rémunérateur. Cependant cette « ancienne méthode » a fait recette jusqu'en 2020...
Depuis le début de l'année, le mouvement de hausse des taux impacte négativement la valeur des titres sur les
marchés obligataires. Naturellement, ce repli est plus prononcé pour les titres de maturité longue que pour les titres
de maturité courte (principe de la sensibilité des obligations).
Le sentiment d'aversion au risque a repris cette semaine et le catalyseur reste… la hausse des taux des obligations d'État ! La mécanique est la suivante : A mesure que les taux des obligations d'État augmentent, les investisseurs se tournent vers la préservation du capital, ce qui réduit l'exposition aux placements les plus touchés par la hausse des taux des obligations d'État.
Depuis plusieurs années, les injections de liquidités massives ont fortement perturbé le fonctionnement des marchés actions. En fait, la composante prix a quasiment disparu dans les décisions d'achat des investisseurs, surtout guidés par les mesures sans précédent des banques centrales...
Alors que les tensions géopolitiques persistent, que l'inflation mondiale augmente et que les entreprises font face à des problèmes d'approvisionnement à l'échelle mondiale, de nombreuses entreprises évaluent leurs stratégies d'accès au financement dans le marché actuel.