Le mois de septembre a continué d'être particulièrement instructif sur le marché des convertibles. Au mouvement bien identifié ‘‘ d'américanisation du primaire européen '' (qui se traduit par l'arrivée prédominante d'émetteurs connotés Croissance & Tech) est venu s'ajouter, par effet miroir, un mouvement « d'européanisation du primaire américain »...
Si le taux de défaut des entreprises reste relativement faible, notamment en Europe, une nouvelle dégradation du contexte économique et sanitaire pourrait engendrer un déclassement massif des émetteurs en « high yield ». Une situation qui présente des risques mais aussi des opportunités. L'analyse de David Diwan, CFA, gérant de portefeuille senior chez Edmond de Rothschild.
Sam Brasser et Steef Bergakker ont rédigé un article de recherche sur les mérites des investissements de tendance. Leurs principales conclusions sont reflétées dans le graphique d'aujourd'hui, qui montre une divergence massive dans la création de richesse des différentes industries au fil du temps...
Les marchés obligataires ont accepté sans sourciller l'infléchissement récent des lignes directrices de la politique monétaire de la Réserve fédérale. Mais ils pourraient néanmoins pâtir d'une remontée de l'inflation orchestrée par la Fed.
D'après les indices de confiance dans les marchés boursiers de la Yale School of Management, les investisseurs individuels pensent qu'il n'y a que 13 % de chances qu'un krach se produise. C'est la plus faible probabilité enregistrée depuis la création de l'indice en octobre 1989. Les investisseurs institutionnels sont légèrement moins optimistes, avec une probabilité de 29 %...