Parmi les actifs d'infrastructure, les actifs d'infrastructures énergiques tels que les pipelines, les installations de stockage ou de traitement, connaissent aujourd'hui une croissance rapide, en particulier aux Etats-Unis.
Même si les investissements d'infrastructure partagent quelques caractéristiques communes avec les placements obligataires (rendement prévisible à long terme), l'immobilier (investissement dans des actifs physiques) et le capital investissement ou « Private Equity » (utilisation de l'effet de levier), sa popularité ne cesse de grandir auprès des investisseurs.
La dernière recherche publiée par Preqin montre que les fonds d'infrastructure ayant fermé dans l'année, ont levé en moyenne 1 milliard de dollars, montant le plus élevé observé depuis 2007, où leurs encours moyen atteignait alors 1,1 milliard de dollars.
Selon l'OCDE, les fonds de pension vont sans doute jouer un rôle plus actif dans l'offre de financement, mais avant d'engager d'importants capitaux, ils auront besoin de plus de transparence et de certitude réglementaire...
On estime aujourd'hui qu'il faut investir entre 200 et 250 milliards d'euros pour faire en sorte que les infrastructures européennes de télécommunications atteignent un niveau de concurrence mondial. La plus grande partie de ce montant doit servir à développer des infrastructures de lignes fixes à large bande, à grande vitesse, dans l'ensemble de l'UE.