À deux semaines des échéances électorales, il serait tentant de reléguer les élections allemandes au simple rang de “non-événement”. Il se peut en effet que l’indifférence des investisseurs à l’égard de cette échéance soit une réponse somme toute assez rationnelle à une campagne considérée comme particulièrement ennuyeuse, même au regard des standards de notre voisin germanique.