<p>La crise financière actuelle est le résultat d’apparution de produits complexes comme les dérivés crédit ( CDS, tranches de CDO, TRS, ...). Ces produits sophistiqués OTC (gré à gré)accentuent le phénomème de contagion entre les différentes institutions bancaires mondiales. Dans ces marchés les nominaux transigés se chiffrent en milliards généralement, par conséquent un défaut de contrepartie affecte rapidement la chaine bancaire et par la suite l’ économie réelle. Les CDS représentent 70% des dérivés crédit, et sont devenus aujourd’hui en plus des outils de protection, des produits de spécultations et de diversification des portefeuilles des grands groupes bancaires. Un CDS peut etre mono sous jacent(CDS assis sur une seule obligation) ou multi sous-jacent (assis sur panier d’obligations). Pour définir le spread ou prime du CDS (la valeur en point de base que l’acqérreur doit payer en contrepartie d’une protection), il faut supposer la valeur du CDS est nulle lors de la souscription au contrat, et en absence d’opportinuté d’arbitrage(impossible de prendre de gain sans prendre initialement de risque)ou sous la probabilité risque neutre les spreads de CDS doivent etre égaux aux spreads des obligations d’entreprises risquées et des obligations sans risques (les obligations souveraines par exemple). La probabilité de défaut et de survie de l’entité de référence est deduite de ces spreads de crédit et en actualisant avec la courbe swap les cash flows acheteurs et vendeurs, on déduit la valeur de la prime du CDS. Il est clair plus la probabilité de défaut de l’emetteur est élevé, plus le spread du CDS élevé ( en comparaison avec les primes des malussés d’ une assurance voiture). Ces primes dépendent donc des notes de crédit des entités de référence, un investisseur sur CDS va spéculer sur la note de crédit de l’emetteur pour prendre une position courte ou longue et gagner des points de base. En ce qui concerne un CDS assis sur un panier d’obligations, il faut tenir compte des corrélations de défaut sous probabilité risque neutre des différents emetteurs pour évaluer la prime du CDS. Dans les périodes de fortes tensions et d’instabilité de l’ environnement économique, ces corrélations de défaut sont trés élevées et les spreads de CDS s’élargissent.</p>
<p>Il y’ a une corrélation négative entre les action et les CDS ( la baisse de rentabilités des actions accentue la probabilité de défaut des entreprises cotées ( modèle de Merton) et par la suite les spreads augmentent), c’est ce qui se passe actuellement, jusqu’à ce que l’économie réelle est gravement paralysée.</p>
<p>Les grandes institutions bancaires doivent redéfinir leur profil risque, car elles doivent etre conscientes de leur influence sur le moteur de la croissance mondiale et prendre plus de responsabilités dans les prises de risques.</p>
<p>Les etats qui ont des roles de stabiliser l’économie sont obligés de venir secourir ces organimes bancaires sur le dos des contribuables qui sont porfanes de ce qui se passe dans la haute sphère financière.</p>
<p>Fall El hadji 0686103161 fallelfr@yahoo.fr</p>
Répondre à ce message