Elle ne représente plus que 44% des clients du courtier. «Les réformes entrées en vigueur au 1er janvier, conjuguées à la hausse des taux et des prix, désolvabilisent les ménages les plus modestes», précise Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi. Le projet de loi Logement à venir confirmera ou infirmera cette évolution. «Si la tendance ne s’inverse pas, il faut s’attendre à un profond ralentissement du marché en cours d’année», conclut-il.
Primo-accédants
Les réformes impactant les primo-accédants entrainent une hausse de leur emprunt moyen qui atteint 200 757 € sur 236 mois, contre 196 604 € sur 235 mois en janvier. Leur effort s’en retrouve à la baisse à 4,74 années de revenus contre 4,83 années il y a un mois.
Accédants
Du côté des autres accédants, l’emprunt moyen continue de diminuer passant de 190 795 € sur 187 mois en janvier à 187 826 € sur 189 mois en février. Leur effort lui s’en retrouve grandement diminué (4,15 années de revenus, contre 4,64 en janvier).