<p>Merci pour votre retour et votre contribution
<br />1/ Concernant votre première remarque , il est vrai qu’il est assez complexe de définir ce que peut être un prix élevé et personne n’est effectivement suffisamment omniscient pour ce faire . Il y a plus le risque sérieux d’aléa moral qui pourrait venir perturber le fonctionnement plus ou moins "harmonieux" des marchés .. et également déresponsabiliser les investisseurs imprudents. Il ne faut pas néanmoins que ces comportements imprudents viennent déstabiliser le système financier et partant la sphère réelle de l’économie
<br />Il faut donc (régulateur ou banque centrale ) que sur certaines classes d’actifs et certains instruments des zones de surévaluation soient définies : par exemple spreads de crédit sans aucun rapport avec la rémunération du risque
<br />Il faut aussi (régulateur ou banque centrale ) "nettoyer " les marchés de surévaluations déconnectées des fondamentaux , ce qui passe par un aménagement de certaines règles prudentielles et comptables (vaste programme)</p>
<p>2/ Sur votre seconde remarque je partage avec vous l’idée que le régulateur ne doit pas être un opérationnel des marchés ; et si l’on ne peut que souscrire à l’idée de séparation des fonctions entre le marché et ses régulateurs, il ne faut surtout pas qu’il y ait séparation de savoirs et des compétences .. Beaucoup de crises récentes sur les marchés ont été compliquées à gérer à cause justement d’une complexité de plus en plus grande des techniques et instruments financiers ( options de seconde génération , titrisation à base de dérivés , leverage dans des montages de type constant proportion debt obligation..) Et surtout parce-que l’ingénieur structureur sur les marchés avaient un temps d’avance sur le régulateur ( ou ce qui revient au même le régulateur un temps de retard)
<br />Cordialement
<br />Mory Doré</p>
<p>mory Doré</p>
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