Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ?
mercredi 24 septembre 2008
Commentaire
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 08:08, par FEM [Risque de Crédit]<p>De mon point de vue, c’est bête à dire, mais les premiers fautifs, ce sont les personnes qui ont contracté un crédit alors qu’ils savaient pertinament qu’ils ne pourraient pas payer.</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 08:24, par christian [SSII / Editeurs]<p>Ne soyons pas mesquin, on sait bien qu’aux usa et à londres, les courtiers sont des pousses aux crimes, ils trafiquaient mm les dossiers pour les faire passer. Pour moi, tout ce qui vient parès est secondaire. on parle de produits fi, mais le problème numéro un, c’est que les gars soient pas capables rembourser leur emprunt.</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 08:29, par nicolas [Hedge Funds]<p>1er fautif : l’état américain et surtout alan greenspan qui a caché volontairement l’état de santé du système bancaire us ; la preuve peu de personne savent que depuis sa mise à la retraite il est membre du conseil de surveillance d’un des + gros hedge fund us qui est short bancaires depuis 1 an....... 2ème responsable : les ingénieurs et leur somptueuse démagogie a toujours trouver des produits de + en + complexes dans 1 vision trop cloisonnée des marchés 3ème : les régulateurs pour ne pas avoir eu la volonté politique de limiter l’effet de levier</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 09:54 , par benoit [Middle-Office]<p>Mais Nicolas, ton avis est intéressant, Geenspan est actuellement "conseiller" pour le fonds de John Paulson, Paulson & Co et également de Deutsche Bank.</p> <p>Il vient sur les plateaux télés dire que c’est la pire crise qu’il est jamais vu.Et parallèlement, il touche des subsides d’un fonds qui paient à la baisse contre les banques. C’est lui avec sa politique de l’argent facile qui a contribué cette bulle dans l’immobilier et qui s’est propagé à toute la finance.</p> <p>C’est un curieux mélange des genres, patron de la FED, puis conseiller de fonds. Le problème central, c’est que c’est à des gens comme lui, qu’on demandera avis pour réformer le système. je ne pense pas qu’on y gagne grand chose, vu qu’il ne semble meme pas conscient de ses erreurs.</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 10:11 , par Medhi [Analyste quantitatif]<p>Nicolas, que reprocher aux ingénieurs ? on sait bien que les modèle sont imparfaits, c’est une évidence, mais ceux sont des indicateurs, il faut le prendre comme tel. Pour moi, les produits complexes, c’est une question de demande et d’effets de mode.</p> <p>Je vois nos sales et nos structurers, ils avaient essentiellement des demandes de produits spécifiques de la part des clients et pas des créations sorties de leur imagination...Beaucoup de clients ont réalisé des gains dans cette crise ; ceux exposés à la baisse avec des produits garantis...Moi, ce que je dis souvent, c’est que si je comprends pas, j’investis pas. Alors, les gérants professionels qui se sont rués sur les CDO, c’est leur problème. Car de mon point de vue, c’était, et c’est tjrs du n’importe quoi ! On ne va pas reprocher aux constructeurs automibiles de créer des voitures, après, c’est au chauffeur de limiter sa vitesse et de respecter le code de la route...Et ce n’est pas au constructeur automobile de faire le code de la route !</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 08:54, par Pierre [Actuaire]<p>Un peu facile de mettre la faute sur les personnes qui auraient du refuser les crédits qu’on leur proposait alors que tout le système est conçu pour inciter les gens à consommer au dela de leurs capacités financières. Un peu facile aussi de reprocher aux ingénieurs quantitatifs d’avoir mis au point des produits complexes. Il y a des intervenants qui se sont considérablement enrichi en commercialisant ces produits et des imbéciles de gérants qui les ont acheté pour doper les rendements de leurs portefeuilles ! On sait bien que si un produit offre du rendement c’est qu’il présente des risques, c’est le cas des titrisations, même si elles sont ratées AAA !!! Ces soi-disant spéciaslistes de la finance découvrent aujourd’hui que AAA dans le monde des titrisations n’est pas équivalent à AAA dans le monde des obligations corporates !</p> <p>Je crois surtout que la faute revient à tous ceux qui ne vivent que pour toucher des bonus indécents (du côté sell-side et buy-side) et qui ne comprennent pas le dixième des opérations qu’ils traitent... Si les gens avaient un peu de moralité et un peu de bon sens on aurait sans doute empêché, au moins partiellement, ce désastre.</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 10:55 , par Friskman [Front-office]<p>Pierre, la moralité n’a rien à y faire. C’est pas la faute des opérateurs qui veulent manger leur part du gâteau et qui ne comprennent pas le dixième des opérations qu’ils traitent..Qui les recrute ?Qu’est ce qu’on leur demande ? Ils ont éventuellemnt commis des fautes professionnelles, mais ça s’arrête là ; ils ne sont pas foncièrement malhonnêtes, pas plus que quiconque dans la société civile.</p> <p>Toi, si tu es actuaire, et qu’une société d’assurances dans la quelle tu travailles fait faillite, accepterais tu d’en devenir un bouc émissaire ? on dira, c’est lui qui devait calculer les provisions et les risques de la boîte...Pourtant tu penses faire ton job honnêtement, et tu es bien mieux payé que la guichetière du coin ! Et ça te parait logique, moi aussi.</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 11:59 , par Pierre [Actuaire]<p>Friskman, en fait je suis actuaire mais je fais de la gestion quantitative donc je connais plutôt bien se petit milieu que tu as l’air de connaître aussi.</p> <p>Je ne dis pas que les gens sont malhonnêtes, je dis simplement qu’ils sont court-termistes. Le problème essentiel de la plupart d’entre-eux est de savoir à quel bonus ils émargeront en fin d’année. Dans les banques d’investissement, les opérateurs sur les produits dérivés possèdent une option gratuite exerçable immédiatement : la rémunération est indexée sur la marge up-front (ce qui encourage à réaliser le plus grand nombre de deals possibles), mais le hedge durera plusieurs années....</p> <p>Quand ces gens quittent une boite après avoir traité n’importe quoi à n’importe quel prix, eux ils partent avec les gains accumulés, mais la boite reste avec le hedge qui coure encore et qui peut potentiellement mal se terminer.</p> <p>Nous assistons aujourd’hui à l’aboutissement d’un système animé par des personnes qui, pour la plupart, sont complètement déconnectées de la réalité et qui se croient les maîtres du monde parce ce qu’émargeant à des rémunérations indécentes, c’est simplement cela que je dis. Pendant des années elles ne se sont pas rendues compte qu’elles sciaient la branche sur laquelle elles étaient assises. Une belle illustration de l’état d’esprit de ces gens est donnée dans l’article intitulé "Les golden boys de Wall Street sous le choc". Cela étant, je ne mets pas tout le monde dans le même panier, il existe tout de même des intervenants qui méritent ce qu’ils gagnent ! Par contre il est dommage qu’ils payent pour les autres</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 17:07 , par Franck [Trading]<p>Pierre complètement d’accord avec toi ; le problème de la finance, et plus généralement du capitalisme, c’est la vision court-termiste ; c’est cela qui gangrène réellement toutes les activités. Il faut réhabiliter l’investissement dans le long terme, l’investissemnt dans l’entreprise, seule créatrice de valeurs . Aujourd’hui, tt le monde veut de la rentabilité à un an de 10,12 voire 15 pour cent, c’est ahurissant. Il ne peut pas y avoir non plus de croissance éternel...les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel. C’est cette nouvelle loi dictée par le marché qui pousse tous les opérateurs, traders, gérants, courtiers, sales, certains chefs d’entreprises, même des investisseurs instits à adopter des stratégies de courtes vues !!! cela se répercute évidemment quand les rendements sont au rendez-vous par des bonus dont tout le monde parle, surtout la presse non spécialisée, qui est sensationnaliste...</p> <p>Il sufit d’analyser l’annonce des résultats d’une société cotée, croissance, croissance..croissance ; comparaison par rapport à l’année dernière, objectifs de rentabilité et de résultats à très (trop) court terme ! C’est ça le vrai problème !</p> <p>Concernant plus particulièrement les sales et les traders, je suis mitigée sur ton analyse, mais que dira t-on à un sales, s’il ne vend pas plus de produits que l’année d’avant ? S’il n’a pas un meilleur PNB, on dira qu’il a fait une mauvaise année !</p> <p>Les traders, eux, font juste leur taf, en essayant de couvrir les risques que prend la banque ; Il y a aujourd’hui bcp d gars compétents au risque, pour voir si le trader ne mispricent pas trop... Et les traders sont contrôlés, certains peuvent faire nimporte quoi, mais dans les mêmes proportions que les autres catégories de salariés.</p> <p>Là encore, c’est à l’équipe dirigenate d’augmenter le salaire des contrôleurs et de les mettre au niveau ; au lieu de les considérer comme des centres de coût !!!</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 26 septembre 2008 09:52, par eric [x-Autre]<p>salaires et bonus poussent aux crimes et a prendre plus de risques !</p>
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Les salaires et les bonus à l'origine de la crise ? 1er octobre 2008 17:32, par babs [Analyste]<p>Pourquoi ne parle t on pas des ADMINISTRATEURS ? dans ttes ces grosses structures il y a des admin payés également une fortune à ne rien faire, alors qu’ils sont censés prnedre des décisions stratégiques sur le devenir des établissements pour lesquels ils sont rémunérés : Ils ont la latitude de poser ttes les questions qu’ils veulent, etc..Ils sont au moins aussi responsables que les patrons et bcp plus que les ouvriers de la chaîne, trders et autres quants...qui finalement ne font que mettre en oeurvre opérationnelement les décisions stratégiques prises à un niveau plus haut...le credit agricole a décidé de se retirer des produits structurés, ils auraient aussi bien pu le faire avant d’encaisser des pertes, mais ils ont finalement attendu de perdre un max avant de prendre cette décision stratégique...Ils savaient bien que c’était dangereux mais l’appat du gain, le surplus de rentabilité...mais à quel risque finalement ? Le marché a tranché !</p>
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