John Pattullo et Jenna Barnard, coresponsables des Obligations internationales chez Janus Henderson, discutent de l'évolution récente des rendements obligataires et des raisons pour lesquelles ils pensent qu'une politique restrictive devrait entraîner un recul des rendements par rapport à leurs sommets actuels.
Depuis le 1er janvier 2018, les marchés actions des pays émergents ont affiché des performances très contrastées lorsque celles-ci sont rapportées en euros. L'Amérique latine a notamment bénéficié de la bonne performance du Mexique, dont le marché a progressé de +29%, contrastant avec le Brésil et sa performance négative de -13%...
Les taux longs continuent leur ascension et ont déjà atteint des plus hauts depuis 2008 (pour le 10 ans US) ! Cela n'a pas freiné l'appétit pour le risque des investisseurs, notamment pour les valeurs de croissance américaines, qui continuent de mener la course en tête. Cette performance est appuyée par des révisions bénéficiaires qui s'améliorent également aux États-Unis...
Depuis le mois de mai, les taux longs américains ont repris le chemin de la hausse. Le taux à 10 ans est ainsi passé
de 3,4% début mai à 4,6% fin septembre, un nouveau plus haut depuis 2007. De manière intéressante, cette
progression des taux coïncide avec la hausse des prix du pétrole.
Après la « hausse dovish » de la BCE, voici venue la « pause hawkish » de la Fed. Comme cela était attendu, la banque centrale américaine a maintenu ses taux directeurs inchangés dans la fourchette 5.25% - 5.5%. Les membres du FOMC semblent maintenant faire du soft landing leur scénario central...